L’huile d’onagre n’est PAS une hormone, phytohormone ou phytœstrogène
L’huile d’onagre est une solution naturelle recommandée par le corps médical pour traiter les troubles hormonaux féminin, par exemple, au moment de la ménopause ou lors du syndrome prémenstruel. Cependant, cette plante est souvent associée aux phytohormones alors qu’elle n’en contient pas. On lève le doute dans cet article en vous expliquant ce qu’est une phytohormone, pourquoi nous avons fait le choix de ne pas en utiliser dans nos produits et avons préféré une alternative qui en est exempte : l’huile d’onagre.
Comprendre les phytohormones et les phytoœstrogènes
Les phytohormones, qu’est-ce que c’est ?
Les phytohormones, qu’on appelle parfois plus simplement hormones végétales, sont des composés essentiels pour les plantes. Ces substances, naturellement produites par les végétaux, jouent, entre autres, un rôle dans la croissance et la floraison des plantes. Les phytohormones les plus connues sont les auxines, les cytokinines et les gibbérellines.
Il est important de noter que ces dernières sont aussi capables d’agir sur le corps humain. En effet, la structure et l’action de plusieurs hormones végétales, très proches des hormones synthétisées par le corps humain, peuvent avoir une action sur certaines réactions métaboliques en mimant l’effet des hormones naturellement présentes dans le corps.
Les phytoœstrogènes : imitation des œstrogènes humains
Les phytoœstrogènes sont une des familles de phytohormones les plus connues, ils ont une structure chimique similaire à celle des œstrogènes humains, ce qui leur permet d’interagir avec les récepteurs des œstrogènes dans le corps. Soja, trèfle, lin ou encore houblon, on retrouve des phytoœstrogènes dans de nombreux végétaux.
À noter, il existe 3 catégories de phytoœstrogènes différents : les coumestrans, les lignanes et les isoflavones, chacune de ces sous-catégories ayant des propriétés et des effets bien différents.
On retrouve, par exemple, sur le marché des compléments alimentaires de nombreux suppléments à base d’isoflavones pour soulager et traiter les symptômes de la ménopause.
Limites et dangers de ces substances
L’utilisation des phytohormones et des phytoœstrogènes doit être abordée avec prudence. Bien qu’ils soient souvent considérés comme des alternatives naturelles aux déséquilibres hormonaux, ces composés présentent des limites et des risques. En tant que substances hormonales, elles interagissent avec le métabolisme, et peuvent, par exemple, perturber la fonction endocrine chez les personnes ayant des antécédents de cancers hormonodépendants (sein, utérus), favorisant ainsi le développement de tumeurs.
C’est pourquoi nous avons choisi de proposer des compléments alimentaires gynécologiques sans phytohormones. De nombreuses plantes, comme l’onagre, riches en micronutriments et dépourvues de phytoœstrogènes, peuvent efficacement soutenir le système endocrinien féminin.
L’huile d’onagre : composition, mécanismes d’action et rôle dans l’équilibre hormonal
L’huile d’onagre est extraite des graines de la plante d’onagre, une plante reconnue pour ses vertus thérapeutiques, notamment pour soulager les troubles hormonaux féminins tels que ceux associés à la ménopause ou au syndrome prémenstruel. Riche en acides gras essentiels, elle contient une concentration notable d’acide gamma-linolénique (GLA), un oméga-6 qui a des effets bien documentés sur la santé.
L’un des principaux bienfaits de l’huile d’onagre réside dans son action anti-inflammatoire. En stimulant la production de prostaglandines, une hormone à l’action anti-inflammatoire, elle régule indirectement l’inflammation tout en soutenant l’équilibre hormonal. Cette action indirecte permet de soulager les symptômes des troubles hormonaux sans nécessiter l’introduction de phytohormones ou de phytoœstrogènes.
SPM600, notre complément à base d’huile d’onagre et d’autres actifs naturels comme le magnésium, est conçu pour soulager les symptômes du syndrome prémenstruel (SPM). En étant exempt de phytohormones, il constitue une solution naturelle et sûre pour les femmes qui cherchent à réguler leur équilibre hormonal sans recourir à des substances hormonales.
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Ainsi, bien que l’huile d’onagre ait un effet régulateur sur l’équilibre hormonal féminin, il est important de souligner qu’elle n’agit pas en tant que phytohormone. Elle soutient la production naturelle de prostaglandines sans imiter ou interférer directement avec les récepteurs hormonaux du corps, contrairement aux phytoœstrogènes présents dans certaines plantes comme le soja ou le lin.
Déconstruire le mythe : pourquoi l’huile d’onagre n’est pas une phytohormone
L’idée que l’huile d’onagre serait une phytohormone provient d’une mauvaise interprétation de son action sur l’équilibre hormonal. Cette confusion est alimentée par des articles grand public qui font des amalgames entre les effets de l’huile d’onagre et ceux des phytoestrogènes. Certains articles suggèrent que l’huile d’onagre pourrait agir directement sur les récepteurs hormonaux, une fausse idée, qui oublie de mentionner que l’huile d’onagre ne contient pas de phytohormone.
En réalité, comme expliqué précédemment, l’huile d’onagre agit de manière indirecte sur l’équilibre hormonal. Sa richesse en acide gamma-linolénique (GLA), capable d’influencer la production de prostaglandines, des hormones naturellement produites par le corps humain impliquées dans certains processus hormonaux.
Le malentendu s’intensifie avec certains produits de santé naturels qui contiennent à la fois de l’huile d’onagre et des phytohormones, renforçant l’idée erronée que l’huile d’onagre contient des phytoestrogènes. De notre côté, nous avons choisi d’utiliser l’huile d’onagre pour éviter les phytohormones et nous sommes donc tenus à cet engagement : toutes nos formules sont donc sans phytoestrogènes, pour les femmes en quête d’une solution sûre et sans risque. L’huile d’onagre est une option naturelle, efficace et surtout exempte de phytohormones.
Les bienfaits de l’huile d’onagre dans un cadre médical
En phytothérapie, mais aussi en médecine traditionnelle, l’huile d’onagre est particulièrement recommandée pour traiter les troubles hormonaux pendant la périménopause ou les menstruations. Son action anti-inflammatoire et régulatrice permet de limiter les douleurs, comme les maux de ventre lors des règles et les désagréments, comme les bouffées de chaleur lors de la ménopause.
De plus, contrairement à d’autres traitements, l’huile d’onagre ne présente pas de contre-indications pour les femmes ayant un cancer hormono-dépendants ou ayant des antécédents, comme ceux du sein ou de l’ovaire. Ce peut, d’ailleurs, être une solution naturelle de taille pour soulager certains effets secondaires des traitements anticancéreux comme la sécheresse des muqueuses. Même, de récentes études suggèrent que l’huile d’onagre pourrait agir en synergie avec les traitements anticancéreux en améliorant la réponse des cellules cancéreuses, et en réduisant les effets secondaires des médicaments.
En définitive, l’huile d’onagre est une solution naturelle sans dérivés hormonaux. Les experts et gynécologues soulignent que l’huile d’onagre est un supplément sûr, sans danger et efficace pour réguler l’activité hormonale, sans pour autant agir comme une hormone ou un phytoestrogène.